Le 7 janvier 2016, les FDLR en collaboration avec RUD Urunana ont attaqué la localité Miriki du territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu et tué 17 personnes.
Les principaux objectifs de l’attaque étaient de tuer les membres de la tribu Kobo et Bandandi en guise d’avertissement aux miliciens Maï Maï Cheka et Chandayira qu’ils avaient terriblement attaqués en permanence.
Une source locale de Miriki a déclaré à Rwandatribune qu’ils étaient choqués de constater que les FARDC travaillaient toujours main dans la main avec les combattants des FDLR, alors que la question de leurs assassinats n’était pas prise au sérieux.
Voir Massacre par faits historiques
Selon des habitants qui ont parlé à Rwandatribune, ils ont des souvenirs vivaces des atrocités commises contre leurs camarades, et pensent qu’ils ont jusqu’à cinq preuves que le gouvernement de Kinshasa a délibérément ignoré ces signes et a conclu un accord avec les FDLR.
1.Les auteurs de ce massacre sont connus
Selon un article publié sur Congovirtuel.com, les noms des miliciens FDLR et RUD Urunana qui ont été attaqués sont bien connus.
Certains des noms des auteurs étaient Jean Marie Gashadazi, Subjongore, Ndemeya, Savimbi et Joni.
Les milicien des FDLR et du RUD Urunana ont été rejoints par d’autres civils Hutu-Nande, dont leur noms sont ; Kalevya, Luhanga et Kyuto.
2.Les FARDC ont refusé les numéros de téléphone que les miliciens ont utilizé à cette operation pour que le gouvernement puisse de dectecter une enquête sur les tueurs.
Les villageois auraient donné aux FARDC les numéros de téléphone des sociétés Airtel et Vodacom que ces miliciens ont utilisé utilisaient. Les téléphones contiendraient des preuves que les miliciens envoyaient entre eux des textes en kinyarwanda.
3.Les FDLR ont nié les allégations, affirmant qu’elles seraient tenues responsables devant RUD Urunana.
Dès que les tueries ont eu lieu, le 8 janvier 2016, les FDLR ont publié un communiqué niant leur implication dans les tueries, et ont même dénoncé les FARDC comme possible par des miliciens du RUD Urunana.
Les survivants ont allégué que la façon dont leur peuple avait été tué était similaire à celle des Interahamwe lors du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. C’est pourquoi il a été initialement affirmé qu’ils avaient été perpétrés par les FDLR.
4.Bonnes relations entre le miliciens du RUD Urunana,et le général Musare et les officiers Nande des FARDC.
Dès le massacre de Miriki, le RUD Urunana dirigé par le général Musare entretenait de bonnes relations avec les officiers des FARDC, en particulier ceux de la tribu Nande qui les avaient soutenus à plusieurs reprises.
5.La MONUSCO savait également que les FDLR et le RUD Urunana commettraient ce massacre.
Dès que la MONUSCO a appris que les habitants de Miriki se préparaient au massacre, ils ont immédiatement évacué leurs troupes de la zone. Ce sont des soldats d’Afrique du Sud, du Népal, d’Inde, de Tanzanie et du Malawi.
Qu-est ce que la société civile demmande t-il dans ce region?
Augustin Kambale, directeur de la société civile dans la localité de Miriki, a déclaré que jusqu’à présent, ils étaient attristés que leurs proches qui avaient été tués par les FDLR il y a longtemps n’aient pas obtenu justice.et que c’est regrettable de voir les miliciens de FDLR en uniforme de notre armée congolais FARDC.
Kambale a appelé au moins le gouvernement congolais à se joindre à eux le 7 janvier de chaque année en commémoration de leurs collegues tués par les FDLR.