La semaine dernière, le gouvernement de la République démocratique du Congo a lancé un ultimatum au groupe M23, déclarant que le groupe devait déposer les armes et se soumettre à la décision de partir avant de pouvoir reprendre une vie normale.
Cet ultimatum lancé par le gouvernement congolais précisait que le groupe arme M23 devait avoir quitté sa base au plus tard le 24 septembre 2023, sans en être chassé par la force militaire.
Selon la société civile de Rutshuru, les zones contrôlées par le groupe M23 sont sûres et que les combattants s’entendent bien avec la population locale car le 24 septembre 2023,
ils ont organisé un match de football entre les populations des zones sous leur contrôle. . Le groupe M23 organise ces jeux tandis que l’armée des FARDC et ses mercenaires, qui font partie du groupe Wazalendo, préparent des attaques contre le groupe.
Les habitants de Kanyamahoro disent qu’ils ont peur de voir le gouvernement congolais augmenter le nombre de soldats et d’armes lourdes dans la région et disent que même si c’est le gouvernement qui contrôle la zone, ils ne sont pas en sécurité.
Cet ultimatum lancé par le gouvernement congolais n’a pas empêché d’autres Congolais vivant en Europe de se rassembler et de protester contre leur président Félix Antoine Tshisekedi comme cause de l’insécurité dans l’est du Congo.
Les observateurs de la politique des Grands Lacs affirment que de temps en temps, dans l’est du Congo, des combats pourraient reprendre entre l’armée gouvernementale et ses mercenaires appelés Wazalendo et le groupe M 23.
Mucunguzi Obed