La candidature de Moïse Katumbi contestée par deux requêtes, a été finalement confirmée ce lundi 30 octobre par la Cour constitutionnelle.
La candidature de l’opposant avait été contestée par deux requêtes. La première a été jugée irrecevable par la cour, tandis que la seconde a été déclarée recevable, mais non fondée. Toutes les contestations portaient principalement sur des allégations de nationalité étrangère détenue par Moïse Katumbi.
En effet, certaines rumeurs lui prêtaient la nationalité italienne ou encore des origines zambiennes.
La première requête avait été déposée par Tshivuadi Mansanoa. Malgré la fourniture d’une note de plaidoirie par le requérant pour étayer sa demande, la Cour n’a pas consacré beaucoup d’attention à cette affaire et l’a rapidement déclarée irrecevable.
La seconde requête présentée par le candidat Noel Tshiani qui avançait que Moïse Katumbi lors de l’obtention de son certificat de nationalité, l’ancien gouverneur détenait une autre nationalité.
La Cour a jugé que la requête était recevable sur la forme, mais non fondée sur le fond.
Ce même lundi, la requête déposée par Seth Kikuni contre la candidature du président en fonction Félix Tshisekedi sur base de fausse identité de ce dernier, a été déclarée irrecevable par la cour Constitutionnelle.
Les avocats de Moïse Katumbi ont quitté la salle d’audience entièrement satisfaits avec des cris de joie, des chants et de la danse. Cette réaction enthousiaste est due au fait que la problématique de la nationalité de Moïse Katumbi ressurgit de manière récurrente à chaque fois qu’il s’agit de sa candidature à l’élection présidentielle, depuis 2018.
Freddy NKURUNZIZA.