La RDC s’entête à manifester qu’elle fait face à une insécurité grandissante causée par le mouvement rebelle du M23, mais l’ONU estime que ce pays est aussi confronté à l’irresponsabilité de ses dirigeants.
C’est du moins ce que laisse entendre les propos du secrétaire général de l’ONU après les investigations menées par les experts de la MONUSCO, une mission de cette organisation en RDC.
Selon Antonio Guterres, l’étroite collaboration entre Kinshasa et le mouvement rebelle des FDLR constitue principalement le noeud du problème sécuritaire qui mine l’Est de la RDC.
Dans un rapport de 15 pages transmis au Conseil de sécurité, Guterres indique que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC restera en forte détérioration tant que le M23 s’affronte avec les FARDC et surtout que une bonne partie de cette région est conquise par des groupes armées.
Les propos haineux et divisionnistes sur base ethnique et l’inefficacité des troupes congolaises présentes dans cette région de l’Est à confronter l’adversaire, contribuent à la persistence des hostilités.
L’analyste Tite Gatabazi qui a disséqué ledit rapport, l’a jugé de plus objectif et qu’il n’y aurait pas un autre qui puisse le contredire. A toutes fins utiles, Kinshasa réagira sur le contenu du rapport du secrétaire Général des nations-unies transmis au conseil de sécurité.
Nkurunziza Freddy