Après l’annonce du gouverenement de la RDC de l’arrestation de responsables militaires suite à la répression violente de Goma, un nom ressort avec insistance : Constant Ndima, le gouverneur Militaire du Nord-Kivu
Le communiqué officiel émanant de la Commission interministérielle ce 4 septembre met en avant plusieurs mesures fortes, dont le rappel à Kinshasa de Constant Ndima pour “consultation”.
Une décision lourde de sens, surtout si l’on se souvient de ses mots, tentant d’expliquer la spirale de violence qui a embrasé Goma : “La situation a dégénéré lorsque des coups de feu ont retenti”, déclarait-il, soulignant combien une manifestation initialement perçue comme pacifique avait basculé dans l’horreur. Pour Ndima, la violence qui a éclaté était telle que l’intervention de l’armée devenait inévitable, face à ce qui semblait être une menace grandissante.
Ainsi, le Lt Général Constant Ndima est reproché d’avoir donner l’ordre aux militaires d’ouvrir le feu sur les manifestants le 30 août dernier à Goma où plus de 100 personnes sont mortes.
Deux officiers supérieurs de la Police Nationale Congolaise, dont les responsabilités dans la gestion des événements restent à définir, ont également été suspendus et rappelés à Kinshasa. Les noms de BONGO WIFEMA José et LUNA KIMANGA Martin sont désormais associés à cette tragédie.
Dimanche 3 Setpembre, le chef de la brigade de la garde républicaine Gén. Major Ephraim Kabi, et le commandant du régiment à Goma le Col. Mike Mikombe, ont été arrêtés et mis en détention. Un procès devrait se tenir dans la journée de Lundi.
Rappelons que les familles des victimes sont invitées à collaborer activement avec l’Auditeur Militaire Supérieur de la Province du Nord-Kivu, pour que toute la lumière soit faite sur ces événements tragiques de Goma.
Freddy Nkurunziza